Oui j’habite dans le Bassin Minier, et même que j’en suis fier maintenant !

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C’est l’histoire d’une personne vivant au coeur même du Bassin Minier depuis plus de 50 ans. Une personne ayant connu une enfance/adolescence plutôt timide et solitaire au sein d’une famille de 5 enfants. Une personne qui s’est peu à peu ouverte sur le monde après avoir rencontré celle qui allait partager sa vie. Une personne qui a peu à peu appris à aimer son coin après l’avoir longtemps dénigré. Une personne qui a même fini par créer un collectif de blogueurs voyage promouvant le tourisme dans la région des Hauts-de-France …

En fait c’est un peu mon histoire ! Je vous la raconte ?

 

D’abord avec mes parents, puis par la suite avec Valérie une fois marié, j’ai toujours vécu en plein coeur du Bassin Minier. Plus précisément entre Lens et Douai (cf carte ci-dessous), un coin que j’ai longtemps considéré durant ma jeunesse comme étant le plus moche du Pas-de-Calais …

Je n’ai pas toujours aimé le Bassin Minier …

Je n’avais pas spécialement de lien affectif avec ma région, j’y vivais tout simplement parce que j’y étais né. La vision que j’avais de mon coin était un peu à l’image de mon humeur, c’est à dire souvent maussade. Elevé dans une famille de cinq enfants, j’étais plutôt du genre timide et solitaire. Je me sentais assez bien par contre dans le cocon familial et, contrairement à ce que je vois chez les jeunes d’aujourd’hui, j’aimais bien les repas de famille qui s’éternisaient … Mais c’est vrai aussi que ma mère était une assez bonne cuisinière 🙂

Plus attiré par l’informatique, la robotique et la science fiction que par la culture, les loisirs et les sports, je n’avais pas beaucoup de points d’intérêts communs avec les autres. D’ailleurs rien que le fait de ne pas m’intéresser au foot m’excluait régulièrement d’un sujet de conversation favori dans les groupes de garçons. Mais cela ne me gênait pas plus que cela … Tout ce qui était histoire, culture et traditions me passait aussi bien au dessus de la tête. Je ne m’intéressais pas trop à la vie des anciens, d’ailleurs mettre les pieds dans un quelconque musée me barbait très rapidement.

Mais alors qu’on connait aujourd’hui l’effet des couleurs sur le moral, chose que j’ai pu vérifié bien plus tard en voyageant dans les Caraïbes, je me dis que le manque régulier de luminosité et de couleurs jouaient peut être aussi un rôle dans ma personnalité taciturne. A temps gris, moral gris ! Il faut reconnaître que j’étais plus habitué au ciel nuageux qu’au ciel bleu et que, côté vestimentaire, j’étais aussi plus attiré par les couleurs sombres ou ternes me permettant de me fondre dans la masse.

Je pense même qu’à l’adolescence je me suis posé des questions existentielles du genre :

  • pourquoi suis-je né dans le nord de la France ? A regarder la télé, la vie semblait tellement plus belle (et bien plus ensoleillée) par exemple dans le sud. L’accent chantant de certaines personnes interviewées dans des villages provençaux sonnait aussi bien mieux que le ch’ti d’autres personnes interrogées dans les cités (à croire aussi qu’elles étaient bien choisies en conséquence !). De par l’éducation reçue, il fallait d’ailleurs éviter de parler ch’ti car cela faisait un peu trop vulgaire …
  • pourquoi suis-je né en plus dans le bassin minier ? Il y a de biens jolis coins dans le Pas-de-Calais et le cadre de vie d’un territoire exploitant l’industrie du charbon n’est évidemment pas le même que celui qu’on peut avoir en campagne ou en bord de mer. Cela semblait donc plus sympa d’habiter dans l’Audomarois ou sur la Côte d’Opale plutôt que du côté des terrils (ces montagnes noires et artificielles faites de résidus miniers provenant de l’extraction du charbon) et des cités ouvrières …

Un des 2 terrils jumeaux de la Base du 11/19 à Loos-en-Gohelle

Le Marais Audomarois

Le Cap Blanc Nez sur la Côte d’Opale

En fait je n’aimais pas trop dire non plus dans quel coin j’habitais. Si de nombreux clichés existaient déjà sur le nord de la France, le Bassin Minier ne faisait alors qu’en rajouter d’autres.

Quand j’y repense maintenant que j’ai la cinquantaine, je me dis que j’ai bien changé depuis … Mais je ne suis pas le seul à avoir changé, le Bassin Minier aussi 🙂

Tout a alors commencé par LA bonne rencontre …

Quand j’ai commencé à travailler, ce qui fera 29 ans cette année, je n’étais pas spécialement intéressé par les voyages. Je ne savais d’ailleurs pas trop quoi faire de tous mes congés payés. Par contre j’aimais assez bien conduire et c’était alors un réel plaisir que de traverser la France, sans prendre l’autoroute, pour aller voir ma soeur partie vivre à Cannes … Je prenais mon temps et c’était l’occasion à chaque fois de traverser de jolis paysages et villages.

Deux ans plus tard je faisais la connaissance de Valérie. Alors si certains croient au dicton “qui se ressemble s’assemble”, moi j’aurais plutôt tendance à croire que “les contraires s’attirent”. Jugez plutôt :

  • Valérie faisait des études d’histoire et je n’aimais pas du tout cette matière (ou peut être qu’on n’a pas su me la faire aimer)
  • Valérie se passionnait beaucoup pour tout ce qui était ancien, moi je ne jurais que par le futur !
  • Valérie aimait beaucoup aller se balader alors que j’étais du genre casanier
  • Valérie était assez impulsive alors que j’étais plutôt réfléchi
  • Valérie adorait la mer alors que moi c’était la montagne
  • Valérie était fille unique alors que j’étais d’une famille nombreuse

Je pourrais continuer longtemps cette liste, je m’en amuse parfois mais conclue par le fait que je suis simplement un homme et elle une femme 😉

Christophe & Valérie, Les Vadrouilleurs !

Ce qui est sûr c’est que c’est avec elle que j’ai peu à peu appris à sortir de ma “coquille”, à m’ouvrir sur le monde qui m’entourait et à m’intéresser aux choses qui l’intéressaient.

En fait c’est au contact de Valérie, et à la lumière de nos différences, que je me suis rendu compte qu’il y avait toujours deux façons de voir les choses. En effet, suivant l’état d’esprit dans lequel on se trouve, on peut avoir une vision positive ou négative de chaque situation. Un peu comme l’histoire du verre que l’on voit à moitié vide ou à moitié plein. Cela dépend du contexte.

Si être à deux permet déjà de mieux surmonter les problèmes et difficultés en les partageant ou en se faisant changer les idées, être avec une personne très différente de soi permet aussi d’obtenir une autre vision des choses et de faire réfléchir.

Et puis Valérie était toujours prête à “vadrouiller”, alors moi je l’emmenais là où elle voulait. Cela devenait donc un plaisir de sortir de chez soi et de se balader un peu partout, même quand ce n’était que dans notre Bassin Minier …

2 ans après notre rencontre, nous nous sommes mariés. Et nous fêterons nos 25 ans de mariage l’année prochaine … La différence n’est elle pas alors la recette du bonheur ? 🙂

Puis j’ai voyagé, j’ai vieilli et … j’ai évolué !

Avec Valérie la moindre occasion était bonne pour partir : un anniversaire, une Saint-Valentin, un pont sur un jour férié … Elle préférait les petits séjours fréquents aux longs séjours espacés, ce qui permettait de faire des coupures régulières par rapport au boulot. On réservait alors un gîte ou une chambre d’hôtes, on faisait en fonction de nos moyens. Pour les vacances on s’orientait par contre plutôt sur les mobilhomes, Valérie ayant des tarifs assez intéressants pour cela avec son Comité d’Entreprise.

On a d’ailleurs longtemps voyager uniquement en France avant de pouvoir commencer à partir à l’étranger. Et finalement c’est grâce au voyage que nous nous sommes trouvés des centres d’intérêts communs. Que ce soit pour la nature, les grands espaces, les vieux villages, les endroits de charme … Et dès qu’on a pu, nous avons acheté un mobilhome en Baie de Somme. Ce coin de France, situé à 2 heures de route de chez nous, nous avait littéralement charmé tous les deux.

La Baie de Somme

Je me suis rendu compte que plus je voyageais, plus j’avais envie de le faire. Cela me permettait de m’ouvrir sur le monde et de devenir curieux de tout. Même au niveau cultures, traditions, modes de vie … et histoire. Quelle évolution !

La recherche de soleil était souvent un critère de choix pour nos destinations en France et à l’étranger. On avait en effet tendance à rechercher ce qui nous manquait dans l’année. Cela explique le fait que nous avons beaucoup voyagé dans les Caraïbes (là où on trouvait aussi beaucoup de couleurs) et que nous allons encore régulièrement sur la Côte d’Azur. Mais s’il y a une chose que j’ai pu remarquer dans ces endroits ensoleillés, et par conséquent touristiques, c’est qu’il y a bien souvent de la superficialité et un certain manque de sincérité chez les gens. On n’y trouve pas le même relationnel que l’on peut avoir chez nous dans le nord. On n’y devient un centre d’intérêt surtout quand on a de l’argent …

Ce sont des endroits où on se sent bien sur du court terme, donc parfait pour des vacances, mais pas forcément sur du long terme si on devait être amené à y vivre … Il est un fait que dans le nord on aime recevoir et on sait recevoir. Chez nous la convivialité est de mise. On aime partager de bons moments en famille ou entre amis, que ce soit autour d’un repas, d’un verre ou simplement d’un café. Faîtes l’expérience d’un estaminet chez nous et vous comprendrez !

Estaminet “Le Pain de la Bouche” à Lens

Les gens sont plus attachants et c’est d’autant plus vrai dans le Bassin Minier où la population ouvrière a été importante. Cela me fait un peu penser au contraste que l’on voit dans le film Titanic où on sait faire la fête au niveau inférieur du bateau alors que la soirée mondaine du niveau supérieur est bien plus ennuyeuse …

Le soleil ne fait pas tout. L’argent non plus. Vivre de bonnes relations humaines, c’est aussi important. D’ailleurs entre être dans un coin paradisiaque avec des gens qui vous font la gueule et être dans un coin moins joli mais avec des gens qui vous font passer de bons moments : que choisiriez vous ???

En fait deux choses m’ont aidées à ré-ouvrir les yeux sur mon environnement :

  • le fait de voyager : il m’a permis d’apprendre à aimer découvrir les patrimoines de chaque destination visitée mais aussi à pouvoir comparer la vie chez moi et ailleurs.
  • le fait de vieillir : le constat du temps qui passe vite et la perte d’êtres chers nous font nous recentrer sur l’essentiel et par conséquent essayer de mieux profiter de chaque instant de la vie où qu’elle se passe.

Créer un blog a aussi changé un peu ma façon de voir et de vivre les choses. Vouloir partager ses expériences nous oblige en effet à analyser son ressenti et à chercher à décrire au mieux nos découvertes. Cela même si :

  • il est plus difficile pour un homme que pour une femme de décrire ses émotions. Les femmes ayant plus de sensibilité, ce sont généralement elles qui sont derrière les articles de blogs (ce n’est pas le cas pour le notre).
  • il est aussi difficile de pouvoir parler d’un coin que l’on a toujours connu. On n’a alors en effet plus l’émotion de la découverte.

Et le Bassin Minier a aussi changé !

J’ai évolué de mon côté, le Bassin Minier a aussi évolué du sien. En fait, sur la période allant de ma naissance à l’âge adulte, les fosses ont fermé les unes après les autres pour cause de récession. Bien que je ne me rappelle plus trop de cette période, les grèves, la montée du chômage, l’économie morose … ont certainement quelque part influencé le climat ambiant dans lequel j’évoluais. C’est en 1990, l’année où je me suis mis à travailler, que la dernière gaillette (bloc de houille) était remontée de la fosse 9-9 bis.

Quelques années ont ensuite passé et c’est dans les années 2000 qu’il y a eu prise de conscience de l’intérêt du patrimoine bâti et naturel du Bassin Minier. De là est alors née une volonté de reconversion et de mise en valeur de la culture minière. Celle ci représentait en effet un héritage culturel à perpétuer.

Le 9-9 bis de Oignies

Les sites miniers les mieux préservés ont ainsi commencé à connaître une seconde vie pour servir à la fois de sites de mémoire et de lieux culturels :

  • la fosse Delloye de Lewarde a acueilli le Centre Historique Minier en 1984
  • la base 11-19 de Loos-en-Gohelle, là où se trouvent les plus hauts terrils d’Europe, est devenue un pôle de référence du développement durable en 2000
  • le site de Wallers-Arenberg est devenu un pôle économique dédié à l’industrie de l’image en 2013. C’est notamment là qu’avait été tourné le film “Germinal” de Claude Berri en 1992.
  • la fosse 9-9 bis de Oignies a accueilli la salle de concert Le Métaphone en 2013
  • et cette année la cité des électriciens (le plus vieux coron de la région) est vouée à devenir un pôle culturel et touristique

La Cité des Electriciens à Bruay-la-Buissière

Le capital sympathie du nord de la France a aussi bien été regonflé en 2008 grâce au succès rencontré par le film “Bienvenue chez les Ch’tis” de Dany Boon. Ce film plein d’émotions, qu’on ne se lasse pas de revoir, nous parle tellement tant il montre la grande sincérité des gens de chez nous.

2008 est aussi l’année où le territoire Lens – Liévin a été labellisé “Pays d’Art et d’Histoire”. Cela grâce à sa richesse patrimoniale et culturelle qu’il savait mettre en valeur. Mais la consécration est certainement venue en 2012 avec :

Le Musée du Louvre-Lens

Toujours dans le registre des reconversions, je pourrais aussi citer l’exemple de l’ouverture du Parc des Iles en 2013 sur les communes d’Hénin-Beaumont, Drocourt et Rouvroy. Ce grand parc naturel urbain a en effet pris la place d’une ancienne cokerie et est désormais un endroit où Valérie et moi aimons nous balader …

Le Parc des Iles à Hénin-Beaumont

Bref notre cadre de vie a bien changé ces dernières années et quelque part cela change tout désormais. Ce coin que je croyais bien connaître parce que j’y ai toujours vécu m’étonne de plus en plus maintenant … Jamais je n’aurais cru d’ailleurs étant plus jeune qu’il y aurait un jour du tourisme dans le Bassin Minier. Pour moi, le tourisme, c’était forcément ailleurs.

Les terrils qui ont toujours fait partie de mon environnement, et auxquels je ne prêtais plus attention depuis bien longtemps, éveillent aussi désormais mon intérêt. J’y vais ainsi de temps à autre pour me balader et profiter du panorama à 360° qu’ils offrent sur la région.

Tout in haut de ch’terril !!!


Et quelque part cela est grâce à l’équipe de Lens – Liévin Tourisme qui a su redynamiser complètement l’image de ce territoire que j’avais longtemps dénigré durant ma jeunesse. Jamais je n’aurais cru non plus aller prendre un jour un apéro bière-fromage sur un terril ! Ni même dans un zoo, ou encore avec des chasseurs de fantômes … Quelques exemples de sorties originales qu’ils savent proposer. J’en profite d’ailleurs pour remercier particulièrement Florence Houvenaghel, la très enthousiaste responsable accueil & communication de Lens – Liévin Tourisme, qui est pour moi (et de loin) la meilleure ambassadrice de notre région 🙂

Un apéro bière-fromage en haut d’un terril !

Je ne pourrais d’ailleurs trop vous conseiller que de vous abonner à leur magazine gratuit “Le Sens de l’Essentiel” qui met bien en valeur la culture et le patrimoine régional, la convivialité et la simplicité des gens de chez nous, nos sites touristiques riches en émotions …

Vimy et Notre-Dame-de-Lorette, des sites mémoire de la Grande Guerre

Même moi qui n’ai jamais aimé le foot, je commence à porter grâce à eux un autre regard sur le stade Bollaert de Lens et sur les supporters lensois qui sont, parait il, le meilleur public de France. Prenez la chanson “Au Nord c’étaient les corons” de Pierre Bachelet que je trouvais lente et déprimante à sa sortie dans les années 80. Quand elle est désormais reprise au stade Bollaert par 32000 spectateurs, cela donne pourtant une expérience poignante qui prend aux tripes. Le genre de moment fort qu’on aime bien vivre. Tout n’est donc bien qu’une histoire de contexte !

Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. Désormais j’éprouve une certaine fierté de voir ici et là, et même jusqu’à l’entrée de ma commune, des panneaux relatant l’inscription du Bassin Minier au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Je me dis aussi que si nos pyramides (les terrils) sont noires, elles n’ont pas grand chose à envier à celles d’Egypte puisqu’elles sont tout aussi bien inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO 🙂

Terril de la base du 11/19 à Loos-en-Gohelle

D’un dénigrement de ma région à sa promotion …

Les années ont passé et j’habite toujours dans le même coin. Ce coin que je n’aimais pas beaucoup étant plus jeune et que je sais maintenant apprécier. Mais il faut reconnaître que l’image du nord de la France et du Bassin Minier a bien été dépoussiérée ces dernières années. On trouve même maintenant un hôtel 4* (hôtel du Louvre-Lens) et des gîtes (Cité des Electriciens) installés dans d’anciennes maisons minières , c’est pour dire …

Désormais je n’ai aucun problème pour dire que j’habite près du Louvre-Lens dans le Bassin Minier ! D’autant plus que l’endroit attire maintenant les touristes. Certains viennent même spécialement pour voir des terrils, le croyez vous ??? D’ailleurs il faudrait leur dire que s’ils veulent parler comme chez nous, ils ne doivent pas prononcer le L du mot terril, nous on dit terri 🙂

Et aucun problème non plus pour mieux faire connaître le Bassin Minier et même plus généralement les Hauts-de-France que j’apprécie beaucoup. Surtout maintenant que j’ai créé l’été dernier le collectif #BlogueursHdF qui réunit quelques blogueurs voyage fiers de leur région des Hauts-de-France et prêts à la faire mieux découvrir au travers de leurs blogs et de leurs réseaux sociaux 🙂

Quelques #BlogueursHdF dans un estaminet de Lille

Je peux donc faire mon coming-out en affirmant Haut et Fort : oui j’habite dans le Bassin Minier, et même que j’en suis fier maintenant ! 🙂

 

Et vous sinon, quelle image avez vous personnellement du Bassin Minier ? Y avez vous déjà fait un petit séjour ?

=> Pour répondre ou pour toute question/remarque, n’hésitez pas à utiliser la zone commentaires située en bas de cette page …

 

Cet article a 4 commentaires

  1. Beclin

    Votre histoire c’est un peu la nôtre , merci pour ce bel homage à notre région !
    Nous avons ouvert il y a 5 ans un gîte parce que l’on avait envie de partager avec les hôtes de passage la richesse de notre patrimoine et le sens de l’accueil des gens du Nord .Autour de nous à l’époque beaucoup de septiques (« ils vont se planter, un gîte à Lens? N’importe quoi! » ) mais heureusement pas mal de personnes ont cru en nous et nous ont fait confiance. Bilan aujourd’hui ? De jolies rencontres, des touristes enchantés de leur séjour et qui bien souvent reviennent et conseillent à leur proches de séjourner chez nous . Alors merci pour ce bel article, partagé sur notre page Facebook et repartagé .
    Nous sommes heureux de vous avoir trouvé et peut être nous rencontrerons nous autour d’une bière lors d’un prochain «apéro bière fromage » organisé par l’office du tourisme de Lens !
    Amicalement
    Nadège et Romuald , Alice et Marie au Pays du Louvre

    1. Christophe

      Merci pour votre témoignage et pour le partage de notre article. N’hésitez pas à communiquer ici l’adresse du site web de votre gîte s’il y en a un, cela pourrait peut être intéresser nos lecteurs 😉
      Peut être nous rencontrerons nous aussi effectivement un de ces 4 autour d’un apéro bière-fromage, et d’ici là bonne continuation …

  2. Ah un autre ch’ti qui voyage !
    Très bel article en tout cas et au plaisir de vous rencontrer dans le Nord un de ces jours.

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